L’hiver est un moment assez calme sur le coteau de Fry, les opérateurs espaces verts sont à nouveau attendu pour dix heure. Cette fois la météo est clémente, grand ciel bleu et soleil sont au programme.
Pour débuter calmement la matinée, Luc convie les équipes espaces verts à le rejoindre dans la serre dôme où la température y est très agréable pour parler de la mise en bouteille. Les opérateurs se placent face à Luc qui, comme à son habitude pose quelques questions sur les sujets abordés lors de la précédente matinée.
Aujourd’hui, Luc propose donc d’expliquer la mise en bouteille.
La plupart du temps elle se fait de manière mécanique et automatisée. Le vin est pompé des cuves de fermentation ou des futs de vieillissement pour être mis en bouteille. Ensuite viens l’étape du bouchonnage, elle aussi est automatisée pour ensuite passé à l’étiquetage. Chez Luc tout se fait à la main, il explique qu’au vu du nombre de bouteilles qu’il produit, un investissement sur la mécanisation ne serait pas rentable et qu’il n’est donc pas nécessaire de posséder de telles machines.
Il bouchonne à la main à l’aide d’une petite presse et les étiquettes elles, sont collées une à une à la main également. En parlant de bouchonnage, les opérateurs expliquent à Luc qu’ils connaissent plusieurs types de bouchons (liège, composite, à vis en plastique et les capsules). Luc ajoute que dans des cas exceptionnels, dans de très grandes maisons de vin, sur des millésimes de prestige, un service de remise à niveau des bouteilles est proposé. Le vin est un liquide qui s’évapore et se nourri de lui-même, le niveau d’une bouteille peut donc diminuer au fil des ans. C’est pour cela que sur les vins d’exception, le château ou domaine producteur propose en échange d’une somme certaine, de déboucher la bouteille, remettre à niveau le liquide avec le même millésime conservé en futs et de reboucher la bouteille avec un bouchon neuf pour garantir la bonne conservation de cette dernière. Mais cela reste une pratique destinée à l’exceptionnel.
C’est maintenant l’heure de faire une petite pause, toujours accompagné du jus de pomme maison, le moment pour Luc d’expliquer le déroulement du reste de la matinée.
Les équipes espaces verts doivent finir l’amendement des sols entamé il y quelques semaines. Comme la dernière fois, il sera composé du compost des toilettes sèche, des déchets organiques produits sur place ainsi que de la cendre de bois du poêle. Luc s’assure que les opérateurs se souviennent bien comment disposer le mélange au pied des vignes, soit, en amont du pied pour que le ruissellement finisse le travail. Deux groupes sont formés pour se répartir les tâches, il reste un peu moins de la moitié du coteau à nourrir, cette tâche ne prendra pas longtemps.
Une fois la matériel rangé, Luc commence à annoncer le programme à venir. Une des activité hivernale importante aux vignes est le carrassonnage. Les opérateurs ont déjà effectué cette activité la saison dernière mais ne se rappel pas du terme, Luc leur rappel et annonce la liste du matériel à prévoir pour la prochaine matinée puis il ajoute que les opérateurs auront l’occasion de tester un nouvel outil qu’ils ne connaissent pas.
Comme certains opérateurs espaces verts n’étaient pas présent lors de la dernière matinée, Luc offre à nouveau une courte visite de la cave située au fond de la maison troglodyte. Un nouveau moment d’échange privilégié entre Luc et les équipes espaces verts avec la découverte de la carte des cépages des pays de la Loire. Certains opérateurs reconnaitront même certains lieux visités auparavant.
La matinée touche à sa fin, les opérateurs espaces verts reprennent la direction de la structure pour y préparer le prochain et dernier chantier de la semaine avant un weekend bien mérité.