Septième matinée de découverte pour les équipes Espaces Verts, aujourd’hui les opérateurs vont suivre Luc pour se familiariser avec quelques plantes sauvages comestibles que l’on trouve facilement au jardin. Nous sommes tout d’abord conviés dans la serre dôme pour découvrir la pollinisation et la reproduction des fleurs.
Cet exposé sera accompagné par la découverte du tournesol et de la rose trémière.
Les opérateurs en manipuleront les fleurs et les graines.
Il est temps de sortir de la serre. Ce n’est qu’après quelques pas que nous nous arrêtons devant le Plantain Lancéolé. Cette plante, une fois écrasée entre les doigts, peut-être par exemple appliquée sur les piqures d’orties pour stopper les démangeaisons. Les feuilles elles, peuvent être consommées crues ou cuites, que cela soit en pesto ou cuisinés comme des épinards. Nous faisons gouter aux opérateurs qui le souhaitent les inflorescences du plantain, elles dégagent un gout prononcé de champignons forestier.
Nous parlerons aussi de l’ortie que nous avons déjà abordée et goutée avec les opérateurs, Luc en profitera pour s’assurer que les opérateurs se souviennent des multiples utilisations possibles de cette plante. Nous ferons également la comparaison en apport nutritifs avec la viande bovine, les opérateurs seront surpris de la quantité de protéines dans l’ortie.
Cette petite promenade qui nous emmène doucement vers les vignes, nous fera passer devant la Consoude, l’Achillée, le Pissenlit ainsi que quelques insectes facilement reconnaissables comme la Punaise verte, Punaise d’Europe, l’Escargot des haies, …
Luc prendra également un moment pour sensibiliser les opérateurs espaces verts à la présence de l’Orchidée sauvage sur le territoire Brayon, il expliquera à l’équipe que la fleur de l’Orchidée sauvage ressemble au bourdon pour attirer les polinisateurs et maximiser ses chances de reproduction.
Après cette heure passée à découvrir les plantes sauvages comestibles du jardin, il est temps de faire le plein des machines, l’herbe a bien poussée en inter-rangs. Nous séparerons le groupe en trois avec les releveurs qui partiront en premier suivi par un groupe aux tondeuses et enfin les débroussailleurs fermeront la marche.
Seulement au moment de relever les vignes, nous découvrons que des champignons se sont installés sur les rameaux tombés au sol et qu’ils commencent à contaminer l’ensemble du coteau. C’est principalement de l’oïdium qui s’y est installé, les températures étant encore trop basse pour la propagation du mildiou qui lui se développe aux environs de 25 degrés.
Certaines feuilles sont donc recouvertes d’un léger duvet blanc qui s’envole et contamine les alentours aux moindres gestes brusque. Nous nous rendons compte que le coteau est tout de même bien touché et que la récolte est compromise. Les opérateurs continueront de relever les rameaux doucement pendant que les deux autres équipes espaces verts suivent aux tondeuses et débroussailleuses.
Comme à notre habitude, le moment de pause autour du jus de pommes maison est un moment d’échange entre Luc et les opérateurs.
Les équipes espaces verts termineront l’entretien du coteau dans une ambiance calme, certains opérateurs de laissent surprendre par le nombre et la diversité de chants d’oiseaux qu’ils entendent.
Il est maintenant temps de repartir.
Un des moniteurs reviendra le Dimanche effectuer les traitements bio/biodynamique sur les vignes.
Un mélange de souffre et d’huile essentiel d’Origan seront pulvérisé sur tous les rangs du coteau.
C’est une opération longue et minutieuse car il faut passer sur toute les feuilles mais aussi en dessous. C’est environ 36 litres de préparation qui seront pulvérisés. Un microdosage de poudre de « perlimpinpin » comme dirais Luc est ajouté au mélange pour prévenir du mildiou.
En attendant que les vignes guérissent, les opérateurs auront des nouvelles au retour de leurs vacances d’été.